La SLA ou maladie de Charcot fait partie des affections dégénératives du système nerveux central.
Elle se traduit par une disparition progressive des groupes de cellules qui commandent les muscles volontaires ou motoneurones (muscles des membres et/ou muscle de la parole, de la déglutition et de la respiration) : ceci entraînant une difficulté progressive à la commande musculaire et des paralysies évolutives avec des handicaps moteurs plus ou moins importants.
On constate d’abord un affaiblissement musculaire puis l’amyotrophie ou encore le durcissement des muscles.
Au fur et à mesure que la maladie progresse, les muscles atteints peuvent à peine effectuer des mouvements. Dans la plupart des cas, la maladie se manifeste d’abord dans les extrémités des membres supérieurs et inférieurs. Ainsi, le patient constate un trouble de coordination motrice ou encore éprouve des difficultés à se déplacer. Les difficultés à avaler ou à parler se révèlent rarement être parmi les premiers symptômes, et viennent par la suite.
Peu à peu, l’évolution de la maladie entraîne une atteinte progressive de toutes les zones musculaires. La progression des symptômes s’effectue de façon irrégulière, et dans un stade avancé, la SLA peut également atteindre les muscles respiratoires, ce qui nuit à l’apport en oxygène, et conduit à la respiration assistée.
D’un patient à l’autre, l’évolution de la maladie peut varier grandement. Cependant, la maladie signifie dans tous les cas une diminution de l’espérance de vie, et une paralysie totale, tout en gardant un esprit sain. Les malades ont l’impression d’être enfermés dans leurs corps.
Les causes de la SLA ne sont toujours pas connues. Il existe toutefois de nombreuses pistes scientifiques et en ce moment, les chercheurs supposent que différents facteurs, génétiques ou extérieurs, contribuent à l’apparition de la maladie.
Les causes de la SLA étant encore largement méconnues, il n’existe encore aucun traitement spécifique.
Des traitements médicamenteux sont disponibles aujourd’hui, mais ceux-ci visent surtout à ralentir la progression de la maladie.
A un stade plus avancé de la maladie, les traitement utilisés visent surtout à améliorer la qualité de vie du patient, et à soulager les désagréments des symptômes causés par la SLA (physiothérapie,
ergothérapie ou orthophonie…).
L’espérance de vie d’un malade atteint de SLA est de 3 à 5 ans et la SLA touche de plus en plus de personnes jeunes et en pleine activité socio-professionnelle. Il est donc important de faire
connaître la SLA et de se sentir concerné.